Les clés de mon passé : quand la porte se ferme
Je m’appelle Mia, et ce jour-là, la voix de ma mère a claqué comme une gifle : « Tu as ta propre famille maintenant, Mia ! Inutile de revenir ici ! » J’ai compris que quelque chose s’était brisé, que le fil invisible qui me reliait à mon enfance venait de se tendre jusqu’à la rupture. Depuis, je cherche à comprendre comment on peut cesser d’être la fille de ses parents sans cesser d’en souffrir.